Le gouvernement américain nous enfume-t-il ?
La première victime d’une guerre, c’est la vérité. [Rudyard Kipling]
Souvent la guerre commence par un mensonge. La première guerre contre l’Irak par exemple fut appuyée sur le faux témoignage d’une prétendue infirmière d’un hôpital de Koweït City. Celle-ci était en fait la fille de l’ambassadeur du Koweït à Washington. Cette jeune femme témoigne devant le Congrès.
Belle performance d’actrice, n’est-ce pas ? Magnifique exemple de « storytelling » ! Ici la retranscription complète de son « témoignage » :
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L’association Citizens for a Free Kuwait, mise sur pied par le gouvernement koweïtien en exil, avait commandé cette campagne à la société de relations publiques Hill & Knowlton (pour la somme de 10 millions de dollars !). Il est surprenant que le congrès américain n’ait pas mené d’enquête préalable sur l’identité de la jeune fille avant de la laisser témoigner devant leur assemblée.
La seconde guerre d’Irak démarre elle aussi par un mensonge : la possession par Saddam Hussein d’armes de destruction massives. Rappelez-vous la fiole exhibée par Colin Powels à l’assemblée générale de l’ONU. La suite nous a démontré qu’aucune arme de destruction massive n’a été trouvée dans les arsenaux de l’armée irakienne !
L’attaque chimique attribuée au gouvernement syrien par les Etats-Unis fait-elle partie de cette stratégie ? De nombreux témoignages concordants (notamment ci-dessous celui du journaliste belge récemment libéré, Pierre Piccinin, pourtant favorable aux rebelles) le laissent penser.