Le Roundup cancérigène : Monsanto était au courant depuis plus de 30 ans, selon un chercheur

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Souce : Wikistrike

Nouvelles révélations qui confirment que Monsanto n’est pas dans l’ignorance face au danger du Rondup

Round UpDe nouvelles révélations pourraient venir écorner l’image du géant Monsanto, déjà aux prises avec de nombreux scandales.En mars dernier, l’OMS a établi que le glyphosate, composant principal du désherbant RoundUp, était possiblement cancérigène. Cette décision avait rapidement été contestée par Monsanto, qui estime que les preuves étaient « insuffisantes ». Quelques mois plus tard, en juin, la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a annoncé son intention d’interdire la vente du glyphosate en libre service. Là encore, Monsanto s’est indigné, se plaignant qu’aucune « raison légitime ne vienne justifier cette décision ».

Pourtant, l’entreprise pourrait connaître depuis de nombreuses années du risque de cancer lié à son désherbant.Anthony Samsel, un chercheur américain issu du prestigieux Massachussets Institute of Technology de Cambridge, affirme avoir trouvé la preuve que la société Monsanto connaissait depuis 1981 les risques cancérigènes du glyphosate et en aurait caché l’existence.

Quelles sont les éléments de preuve ?

Le chercheur se serait procuré l’ensemble des travaux scientifiques réalisés par Monsanto entre 1970 et 1983 pour faire homologuer le RoundUp au près des autorités sanitaires. Toutes les recherches ont été commandées par l’entreprise à des laboratoires indépendants.

Parmi les milliers de pages, une étude constate que l’exposition prolongée de rats au glyphosate provoque des cancers (adénomes et carcinomes) de l’hypophyse (une glande du cerveau) des seins des femelles et des testicules des mâles.

D’après Anthony Samsel, Monsanto n’aurait jamais publié ces résultats mais les aurait remplacé par d’autres, antérieurs et sans lien direct. Par ailleurs, ces recherches n’ont jamais été publiées dans quelque revue scientifique que ce soit, ni transmises à l’EPA (l’agence américaine de protection de l’environnement).Dans les recherches initiales, le risque de cancer aurait été clairement établi chez des rats exposés au glyphosate pendant 26 mois.

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Or, l’entreprise n’aurait publié que les résultats obtenus sur des rats exposés au glyphosate seulement 3 mois.Enfin, l’ensemble des travaux aurait été classé « secret de fabrication« , ce qui en garantissait la confidentialité.

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